mon journal

A y est, 2006 est là

Mon amour, je te souhaites une merveilleuse année, riche en évenements heureux, en bonheur, en joie, en sourire, en victoires, en tout ...

Le souvenir de toi, c'est ça qui me tient en vie. Je t'aime ma Stéphanie. Tu me manques horriblement. Je survis dans l'espoir de te tenir ecore une fois dans mes bras, de te voir sourire.

Ce matin, une fille m'a dragué. Cela faisait longtemps. Peut-être lui ais-je ouvert la porte. Je lui ai expliqué ma situation. Elle parlais d'amour. J'ai faillis vomir. Elle voulais tout savoir sur moi, sur toi aussi. Elle voulais que l'on dorme ensemble. Là j'ai craqué, je suis partis. Elle est moche cette fille, avec ces certitudes. Elle m'a avoué que cela faisait longtemps qu'elle m'avait remarqué. Elle voulait me convaincre de t'oublier. Pourquoi devrais-je ? Oublie t-on quelqu'un lorsqu'on l'a perdu? Oublie-t-on un parent qui est décédé par exemple? J'ai ce sentiment là, que tu es morte. Mon amour est toujours présent lui. Grâce à cela, je continue de vivre. Je sais combien tu m'as apporté, combien tu m'as fait prendre conscience de certaines choses. Je n'aimais pas la vie, avant toi. Tu m'as montré la lumière, ce qu'il y avait de bon dans chacun. Tout cela je l'ai appris depuis ton départ. C'est malheureux tout de même de n'arriver à savoir ce que l'on ressent, ce que l'on veut, une fois que la personne est partie. Je t'aime tant. Je ferais n'importe quoi pour passer ne serait-ce qu'une minute à tes côtés. Une minute de bonheur total. J'ai faim de nous. Je me souviens de tout ce que j'ai pu ressentir en étant à tes côtés, en te tenant la main. Je sais que cela est loin, je n'ai pas su (pas pu?) être tendre, rassurant, présent pendant de longs mois, où je ne voulais qu'une chose, me détruire. Mais j'ai refait surface. Je me suis déchiré les poumons en reprenant ma réspiration. Aujourd'hui, je respire à nouveau normalement, sans douleur. J'ai faim de vie, j'ai faim de toi. Fini la dépression, je lui ai mis une grande claque derrière l'oreille et elle est tombée, assommée. Tout ce que je fais aujourd'hui, tout ce que je vis, je dis, j'execute, est pour toi, en pensant à toi. Dormir à tes côtés, veiller sur toi, te chérir, t'aimer, te surprendre, te cajoler, te bercer, te faire rire.

Je te demande pardon.

Salut

Ca y est, je me lance aussi.

Marre de raconter mes problèmes, de me confier à des gens qui n'en ont rien à foutre, qui ne comprennent pas la moitié de ce que je raconte, qui interpretent. Alors c'est décidé, je me raconte ici. Au moins, pas de quiproquo, pas d'hésitation. C'est ce que j'écris qui est vrai.

Si ca ne plait pas, ne lisez pas, si ca vous plait, prenez votre temps.

Ma blonde est partie, et je vais mal. Elle pensait que je ne l'aimais pas ; quelle ironie du sort! Je suis dingue de cette femme, et transi, oui c'est le terme juste, d'amour pour elle. Les pieds et les poings liés. Scotché littéralement, au point de ne jamais vraiment savoir quoi faire pour la comblée. Je l'aime cette louloutte.

Elle est partie vivre ailleurs dans un premier temps, ne me supportant plus. Elle a attendue que je parte, que je lui cède la place dans ce qui a été notre nid d'amour, et depuis, nos relations se sont dégradées de plus en plus. Moi je vis chez papa maman, j'ai retrouvé du travail, je vis à nouveau une vie "normale" sorties, shopping, ballades, musique, relationnel suivi, sport, tout ce que je ne faisais plus pendant 6 mois, voir depuis plus longtemps, car je suis tombé en dépression. Grave à ce que disait les médecins.

Toute cette période où elle est partie, à aujourd'hui, je n'ai cessé d'essayer de la reconquerir. Maladroitement, il faut bien l'avouer. Mais je l'aime comme un dingue, je ne me vois pas du tout vivre sans elle. Cette maladresse l'a conduit à prendre quelqu'un d'autre, se jeter dans ses bras, pour m'oublier. Elle me reproche aujourd'hui de n'avoir pas tenu mes promesses (ce qui est vrai), de l'avoir trompé (ca c'est pas vrai). J'étais tellement mal que j'étais incapable de faire quoique ce soit pour les autres. Pour moi, c'était déjà juste, si j'arrivais à me lever et me dire : il faut passer cette journée, ne te fout pas en l'air maintenant. Alors les promesses ... Non pas que je mentais, je voulais le faire, mais pas possible. Alors qu'aujourd'hui, putain, tout ce que je sais faire de nouveau. Donner, recevoir, c'est ça la vie. Je suis redevenu normal, la douleur en plus. Et je sais combien j'en veux. Vie, je vais te bouffer.

Certains disent que ces rencontres là ne durent jamais longtemps. Le problème est que je n'y crois pas : je  sens (ouais je fais des rêves prémonitoires) qu'elle est très attachée à lui, qu'ils font pleins de projets ensembles. Lui, petit minet de 21 ans, tout frais tout beau, avec ces certitudes de merde sur lui et sur elle. Elle 31ans , la sagesse à l'état pur, la gentillesse, et la douceur. Comment peut-on ne pas l'aimée? Elle est si désirable, aimable, douce, cajoleuse, attentionnée, prévenante. On décrocherait la lune pour elle, sans broncher. Putain j'ai merdé grave le(s) jour(s) où je lui ai parlé comme un chien. Dire que je savais que resté durant ma maladie pourrirait tout. Trop besoin d'elle, et pas envie de la voir s'inquiéter pour moi.

Rêves prémoinitoires ? Je me souviens d'un que j'ai fait avant notre rupture, où j'ai ebauché le scenario de cette rupture : ce qui allait se passer, comment, dans quelles conditions, nous allions rompre. J'ai eu l'impression au reveil d'avoir été hypnotisé. Peut-être que nos rêves induisent la réalité. Peut-être que si je n'avais pas fait ce rêve, je n'aurais pas agi comme j'ai agi, dit ce que j'ai dit. Tout cela est flou et mérite d'être appronfondi.

Bon je retourne chialer un coup et je reviens.